Les solutions à NE PAS mettre en place en présence du phénomène osmotique
Nous avons vu qu'étant donné le caractère spécifique du phénomène de remontée d'eau, de nombreuses solutions sont à proscrire puisqu'elles ne peuvent pas avoir d'effet d'inversion du sens de migration de l'humidité.
En tout état de cause, ces solutions ne sont pas la réponse au problème et peuvent parfois l'aggraver.
Parmi celles-ci :
- Les barrières chimiques par injection
- Les barrières mécaniques, qui ne sont jamais complètement hydrofuges
- Les produits anti-salpêtre, au coût élevé et inefficaces
- Les systèmes de VMI (Ventilation Mécanique par Insufflation), efficaces en cas de condensation seulement
- Les drainages en pied de mur, qui apportent encore plus d'eau
Le phénomène d'électro-osmose
Préambule : L'existence des situations de type « osmotique » est connue de nos anciens depuis plus d'un siècle. Par trois fois, nous avons pu constater la présence d'un système d'électro-osmose passif, placé dans différents édifices publics et privés dès la fin du 18ème siècle et au 19ème.
Ce dispositif était composé d'une barre d'acier ceinturant la totalité de la périphérie des murs du bâtiment incriminé et relié à la terre par un piquet métallique tous les 6m environ.
Certains de ces dispositifs sont toujours actifs aujourd'hui.
Le fait certifié et d'autant plus surprenant qu'à l'époque l'électricité était encore une chose totalement inconnue !
Les solutions :
- La centrale de traitement osmotique avec gestion électronique des 3 phases de traitement (type CT-4 et autres). Le traitement est appliqué par la pose d'électrodes au pied des murs concernés.
- Le correcteur magnétique qui agit non pas sur la différence de potentiel électrique, mais pour contrôler et déphaser les fréquences induites par le phénomène en place.
Quelles est la différence entre ces deux solutions ?
la première est curative et donc définitive au bout d'un maximum d'un an et demi suivant l'épaisseur des murs et la hauteur des remontées.
La seconde a une implication de traitement permanente "à vie", et donc, le dispositif devra être maintenu en place, à défaut de quoi le dérèglement d'humidité reviendra.